Hommage aux français morts lors de la guerre d’Indochine

Mis à jour le 26/06/2019

La cérémonie d’hommage aux morts d’Indochine a été présidée jeudi 13 juin 2019, à Colmar, par Emmanuel Coquand, sous-préfet, directeur de cabinet du préfet.

A la mémoire des soldats

En cette journée de commémoration, la France met à l’honneur les anciens combattants d’Indochine. Des combats de 1940 et de 1945, ces hommes se sont battus au nom de la France contre les troupes japonaises jusqu’à la signature des accords de Genève en 1956, qui a abouti à la dissolution du «  corps expéditionnaire français en Extrême-Orient ». Lors de cette cérémonie, de nombreux élus étaient présents ainsi que des associations patriotiques représentés par leurs porte-drapeaux et fanions. Des soldats du 152e régiment d’infanterie de Colmar ont aussi participé.

Emmanuel coquand saluant les porte-drapeaux
Emmanuel coquand saluant les porte-drapeaux

 

Un message de la secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées

Lors de cette cérémonie, le directeur de cabinet a lu à le message de Mme Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées. Durant la guerre, 110 000 soldats ont péri et près de 80 000 ont été blessés : « des dizaines de milliers d’hommes ont subi une éprouvante et meurtrière captivité ». Pour conclure cet émouvant discours, la secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées a souhaité rappeler que « ce travail de mémoire est un socle sur lequel la France et le Vietnam construisent la paix d’aujourd’hui et approfondissent leurs relations ». Six gerbes ont, par la suite, été déposées par les autorités après avoir chanté l’hymne national. Le salut aux emblèmes a enfin clôturé la cérémonie.

Message de Mme Geneviève Darrieussecq, secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées :

Télécharger Journée nationale d'hommage aux morts pour la France en Indochine PDF - 0,16 Mb - 25/06/2019
Emmanuel coquand déposant une gerbe

" La mémoire est un ciment pour notre Nation. Elle nous unit et nous rassemble. Elle lie les générations.

Dans cette mémoire nationale, il n’y a pas de « guerre oubliée ». Ainsi, aujourd’hui, la France s’incline avec respect devant les anciens combattants d’Indochine. La Nation rend hommage à ceux qui ont versé leur sang pour la France en Indochine. Des combats de 1940 et de 1945 contre les troupes japonaises jusqu’à la dissolution en 1956 du « corps expéditionnaire français en Extrême-Orient », ils ont combattu vaillamment pour notre pays.

Le 8 juin, la France, par la voix du chef du Gouvernement, leur a rendu un large hommage dans la cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides. Le Premier ministre a affirmé une nouvelle fois la reconnaissance de la Nation aux morts pour la France et à tous les combattants des guerres en Indochine.

Très loin de la métropole, parfois dans l’indifférence ou dans l’incompréhension, près de 110 000 soldats de l'ex-Union française sont tombés en Indochine et près de 80 000 ont été blessés. Des dizaines de milliers d’hommes ont subi une éprouvante et meurtrière captivité.

Dans cette histoire douloureuse, face à un adversaire résolu, marins, aviateurs et troupes au sol ont rempli leur devoir. Nos soldats ont porté nos couleurs dans des conditions difficiles et dans des combats marqués par l’âpreté d’une guerre de décolonisation.

Il y a 65 ans, les accords de Genève marquaient la fin de la guerre d’Indochine. Le temps n’efface pas la valeur et la dignité des braves. Aujourd’hui, dans tous les départements, les soldats d’Indochine occupent leur place dans l’Histoire de France aux côtés de toutes les générations du feu.

Ils resteront dans nos mémoires.

Ce travail de mémoire est un socle sur lequel la France et le Vietnam construisent la paix d’aujourd’hui et approfondissent leurs relations."