Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux « Justes » de France

Mis à jour le 01/08/2022

Dimanche 17 juillet 2022, Amelle Ghayou, sous-préfète d'Altkirch a présidé à Colmar la cérémonie commémorative de la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux « Justes » de France devant la synagogue de Colmar.

La cérémonie s'est déroulée en présence des parlementaires, des élus, des membres du consistoire israélite du Haut-Rhin et des autorités civiles et militaires. Elle a débuté par une allocution de M. Cohen, président du Consistoire Israélite du Haut-Rhin. M. Fhima, Grand Rabbin régional a prononcé ensuite le psaume n°130, suivi par une prise de parole de M. Banner, président honoraire du consistoire israélite du Haut-Rhin.

Amelle Ghayou, sous-préfète d'Altkirch, a lu le message de la Secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire : "À nous, Françaises et Français d’aujourd’hui, d’être dignes de leur héritage, et de leur courage en regardant en face toute notre histoire : ses lumières comme ses ombres. 80 ans après la rafle du Vel d’Hiv, alors que nous quittent peu à peu les ultimes témoins de cette tragédie nationale, nous opposons fermement à l’oubli et à l’indifférence un engagement solennel de vérité et de mémoire. "

Cette journée marque également  la commémoration du 80e anniversaire de la Rafle du Vélodrome d’Hiver en 1942 à Paris.
La rafle dite du "Vel d’Hiv" est l’un des événements les plus tragiques survenus en France sous l’Occupation. En moins de deux jours, les 16 et 17 juillet 1942, plus de 13 000 Juifs - dont 4 115 enfants -ont été arrêtés à leur domicile à Paris et en banlieue par la police parisienne à la suite d’un arrangement criminel entre les autorités allemandes et le gouvernement de Vichy. Seule une petite centaine de ces victimes survivra à l’enfer des camps nazis."La grandeur de la République réside aussi dans sa lucidité devant son Histoire.""Un devoir de mémoire essentiel et indispensable pour que cette page de l’Histoire ne se reproduise pas."

Des gerbes ont été déposées par les autorités présentes au pied du monument au mort.
La cérémonie s'est clôturée par le salut et remerciements aux 13 portes-drapeaux présents pour cet hommage.

Télécharger Discours Secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire PDF - 0,19 Mb - 01/08/2022