Fête de l’Aïd-al-Adha (ou Aïd-el-Kebir) : Dispositions sanitaires et réglementaires

Mis à jour le 07/07/2022
Communiqué de presse du 7 juillet 2022

La fête religieuse musulmane de l’Aïd-al-Adha (ou Aïd-el-Kebir) débutera cette année le samedi 9 juillet 2022, pour une durée de 3 jours.

À cette occasion, les services de l’État, en lien avec les associations et les représentants du culte musulman, veillent à ce que les fidèles qui souhaitent participer à cette célébration puissent le faire dans les meilleures conditions.

Dans le Haut-Rhin, l’abattage rituel pourra se faire à l’abattoir de Cernay pour les animaux préalablement réservés auprès du responsable de site. Chaque mouton et bovin vivants puis chaque carcasse seront inspectés par les agents des services vétérinaires de l’État. Un approvisionnement en viande est également possible auprès des boucheries spécialisées.

Le préfet du Haut-Rhin rappelle également que seul le sacrifice par des personnes dûment habilitées et certifiées dans les abattoirs agréés est autorisé, et que cette fête doit être célébrée dans le strict respect des règles sanitaires, environnementales et de protection animale.

Par décision du préfet du Haut-Rhin, les transports de moutons et de chèvres par les particuliers sont interdits du 1er juillet au 15 juillet 2022, sauf dans les cas suivants :

  • le transport à destination de l’abattoir de Cernay et à destination des établissements de soins vétérinaires ;
  • le transport entre deux exploitations dont l’activité d’élevage a été déclarée à l’Établissement départemental ou interdépartementale de l’Élevage (EdE - chambre d’agriculture),
  • le transport vers un centre de rassemblement déclaré à l’Établissement départemental de l’Élevage et agréé par la DDETSPP ;
  • le transport vers un centre de rassemblement agréé ou une association de protection animale autorisée par la DDETSPP ;
  • le transport au sein d’une même exploitation.

Enfin, dans tous les cas, le transport de moutons et de chèvres doit être justifié par un document de circulation conforme à la réglementation et notifié à l’Établissement départemental de l’Élevage.

Les services de l’État seront particulièrement attentifs au respect de la réglementation et relèveront tout manquement. Toute infraction à ces dispositions expose les contrevenants à des poursuites pénales initiées par les services de police ou de gendarmerie.

Pour rappel, l’abattage clandestin est un délit passible de 15 000 € d’amende et de 6 mois d’emprisonnement.